A l’INASEP, l’eau que nous fournissons répond à des normes de qualité strictes selon 3 types de paramètres : les paramètres microbiologiques, les paramètres physico-chimiques et les paramètres de confort. Ces normes s’inscrivent dans un cadre réglementaire régi par la Région wallonne et directement issu d’une transposition, en droit wallon, des directives européennes (directive 80/778/CEE, directive 98/83/CE, directive 2000/60/CE) et des avis émis par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Ainsi, nos contrôles réguliers n’ont pas pour but d’éveiller votre crainte mais de vous informer, en toute transparence, de la qualité de l’eau que vous consommez au quotidien.

L’éventuel dépassement d’une norme ne veut pas dire nécessairement qu’il existe un risque pour la santé du consommateur. La plupart des normes sont fixées au microgramme par litre (µg/l) près, ce qui équivaut à 0,000 001 gramme par litre d’eau. Dans ces quantités, la nuisance de l’un ou l’autre paramètre n’est possible que par exposition constante et à très long terme à ce paramètre. De plus, chaque norme fait l’objet d’une étude scientifique rigoureuse et régulièrement mise à jour, qui calcule, avec une large marge de sécurité, l’apport maximal pouvant être fourni par l’eau. Ces calculs sont systématiquement réalisés en considérant des usagers sensibles tels que les nourrissons, les femmes enceintes et les personnes âgées. Autrement dit, un adulte sans aucun problème de santé majeur court très peu de risques face à un dépassement de normes ponctuel.

Enfin, en cas de situation d’urgence (exemple : non potabilité de l’eau), l’INASEP a mis en place un plan de crise lui permettant de vous en informer rapidement et de rétablir la qualité de l’eau au plus vite grâce aux investissements réalisés dans la mise en œuvre d’approvisionnements alternatifs.

Le plomb est un métal toxique pour l'homme. Il peut provoquer le saturnisme lorsqu'il est ingéré à trop forte dose.
A la sortie des captages ou de la station de traitement, l'eau ne contient pas de plomb. C'est au niveau du raccordement et surtout à l'intérieur des habitations (canalisations internes privées) que l'eau peut se charger en plomb.
La présence de plomb dans l'eau du robinet provient essentiellement de la dissolution du plomb dans les tuyauteries faites de ce métal. La teneur en plomb dans l'eau augmente en fonction du temps de stagnation, de la longueur et du faible diamètre des canalisations en plomb, de la température de l'eau (par exemple, canalisations d'eau froide proches de canalisations d'eau chaude) et aussi de phénomènes d'électrolyse (par exemple, si les canalisations sont utilisées comme prise de terre).
La majorité des immeubles encore équipés de canalisations en plomb sont généralement des logements construits avant les années 60. Depuis lors, aucune tuyauterie en plomb n'a plus été installée.

A la fin de l’année 2013, l’Union Européenne a imposé une baisse de la teneur maximale en plomb dans l'eau du robinet : cette teneur est passée de 25 microgrammes par litre à 10 microgrammes par litre aujourd’hui.
Or le simple contact de l'eau avec le plomb pourrait entraîner un dépassement de cette nouvelle norme. C'est pourquoi l'élimination totale du plomb dans les conduites est devenue indispensable.

En savoir plus - conseils

En principe, l'INASEP a procédé au remplacement de l'ensemble des raccordements en plomb.
Si par erreur ou mégarde ou encore n'ayant pas eu accès à votre conduite de raccordement, informez-nous sans attendre en appelant nos services au 071 66 79 25 ou encore en nous adressant un courrier  postal à l'adresse de notre siège d'exploitation INASEP, rue de l'Hôpital 6 à 5600 Philippeville ou par mail à l'adresse infode@inasep.be.

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Généralement, l'eau du robinet d'origine souterraine contient naturellement du calcaire.
Dans son parcours naturel, l'eau traverse plusieurs types de sols de natures géologiques différentes. Elle se charge alors en sels minéraux et en oligo-éléments, dont le carbonate de calcium.
Le calcaire dissous dans l'eau n'est pas néfaste pour la santé. Au contraire, tout comme les produits laitiers, il apporte le calcium indispensable à la croissance et nécessaire pour se prémunir de la décalcification. Le calcium et le magnésium jouent également un rôle important sur les systèmes digestif et urinaire ainsi que sur la production de certaines hormones.
La présence de calcaire dans l'eau ne peut donc avoir qu'une incidence bénéfique sur la santé.

L'eau et le calcaire

En termes de dureté, l'eau douce est une eau pauvre en calcium et en magnésium.
Elle est dite agressive à cause de son pH acide.
L'eau douce a un effet corrosif : elle peut provoquer la présence de particules métalliques issues des parois des conduites.

La dureté de l'eau, ou teneur de l'eau en calcaire, correspond à la quantité de calcium et de magnésium dissous dans l'eau. Plus cette quantité est faible, plus l'eau est dite "douce" ou "agressive"; plus cette quantité est élevée, plus l'eau est dite "dure" ou "calcaire".
La dureté de l'eau s'exprime généralement en degrés français (°f) :

  • 0 à 6 °f : eau très douce
  • 6 à 15 °f : eau douce
  • 15 à 30 °f : eau moyennement dure
  • 30 à 40 °f : eau dure
  • > 40 °f : eau très dure

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L’aluminium est l’un des principaux composants de la croûte terrestre. Il est présent dans tous les sols et peut donc se retrouver naturellement dans l’eau. Les rejets industriels peuvent accentuer la présence d'aluminium dans les sols. Dans ce cas, l'eau subit un traitement minutieux avant d'être distribuée.
Au regard de la législation en vigueur, la quantité d’aluminium dans l’eau est limitée à 200 microgrammes par litre (µg/l). En 2016, la concentration en aluminium de l’eau fournie par l’INASEP n’a pas dépassé les 123 µg/l.

En général, l’ammonium se forme sous l’effet de la décomposition naturelle des matières organiques. La présence d’ammonium est souvent liée à celle du nitrate et du nitrite. Dans l’eau, il peut apparaître à cause de déchets issus d’activités agricoles, industrielles ou domestiques.
L’ammonium n’est pas néfaste pour la santé, à condition que son absorption via l’eau de boisson ne dépasse pas les 0,5 mg/l réglementaires. En 2016, la concentration en ammonium de l’eau de l’INASEP n'a pas dépassé 0,07 mg/l.

L’arsenic est présent à l’état naturel dans de nombreux minéraux constituant la croûte terrestre. Il n’est donc pas rare que l’eau du robinet contienne naturellement de l’arsenic en faible quantité.
Dans l’eau, sa présence ne doit pas dépasser la norme légale de 10 microgrammes par litre (µg/l). En 2016, la teneur de l’eau de l’INASEP en arsenic n’a pas dépassé 0,5 µg/l.

La présence de benzène dans la nature, et donc dans l’eau, trouve son origine principale dans la pollution liée à l’activité de l’homme (exemples : gaz d’échappement des véhicules, rejets des industries pétrolières et chimiques, etc).
Nocif pour la santé, le benzène fait l’objet d’un contrôle très strict dans l’eau du robinet. Sa concentration doit obligatoirement être inférieure à 1 microgramme par litre (µg/l). En 2016, la teneur en benzène de l’eau distribuée par l’INASEP est < 0,2 µg/l.

Le bicarbonate fait partie des nombreuses substances minérales (au même titre que le calcium, le magnésium ou encore le sodium) naturellement présentes dans l’eau. L’eau peut contenir des quantités plus ou moins élevées de bicarbonate en fonction des types de sols qu’elle traverse (infiltration) ou sur lesquels elle s’écoule (ruissellement).
Sans effet nocif pour la santé, le bicarbonate n’est soumis à aucune norme légale.

Le bore existe un peu partout dans la nature. Il y est essentiellement présent sous la forme de composés chimiques (exemple : borate de calcium, borate de sodium, etc). C’est un élément essentiel à la croissance des végétaux. On le retrouve dans l’eau mais aussi dans les fruits et légumes que nous consommons quotidiennement.
S’il ne dépasse pas les 1000 microgrammes par litre (µg/l) réglementaires dans l’eau de distribution, le bore n’est pas nocif pour la santé. En 2016, la teneur en bore de l’eau analysée au robinet des clients de l'INASEP a varié entre 1 et 110 µg/l.

De manière générale, l’eau à l’état naturel est très pauvre en bromate. Le plus souvent, la présence de ce composé chimique dans l’eau résulte de l’activité humaine (exemple : utilisation d’eau de Javel). Un pH basique peut contribuer à l’apparition de bromate dans l’eau.
Afin de prévenir tout risque de contamination éventuelle, la teneur maximale autorisée de bromate dans l’eau est fixée à 10 microgrammes par litre (µg/l). A l'INASEP, la teneur de l’eau en bromate n'a pas dépassé 6 µg/l en 2016.

Le cadmium existe dans la nature principalement sous forme de traces. Si on l’y trouve en plus grande quantité, cela est dû en grande partie aux pollutions diverses (eaux usées, engrais chimiques, etc). Dans l’eau du robinet, la présence éventuelle de cadmium peut être due à la composition des tuyauteries des installations intérieures.
Au robinet du consommateur, la concentration maximale admissible de cadmium dans l’eau est de 5 microgrammes par litre (µg/l). A l'INASEP, la teneur en cadmium de l’eau analysée au robinet des clients de l'INASEP n'a pas dépassé 0,5 µg/l en 2016.

Le calcium est un élément très répandu dans la nature. On le trouve dans presque toutes les eaux naturelles. Le calcium est bien connu pour son rôle majeur dans la croissance et l’entretien des os. Il est très important pour les enfants, mais aussi pour les femmes enceintes et les personnes âgées. La quantité quotidienne de calcium recommandée est de 1000 à 1200 milligrammes par jour. Des quantités élevées de calcium dans l’eau du robinet ne présentent aucun risque pour la santé. Elles peuvent néanmoins altérer le goût de l’eau et favoriser l’apparition de tartre dans les appareils électro-ménagers.
La concentration maximale légalement autorisée de calcium dans l’eau est de 270 milligrammes par litre (mg/l). En 2016, la concentration en calcium de l’eau distribuée par l’INASEP a varié de 5 à 149 mg/l.

La concentration de l’eau en chlorure peut être plus ou moins élevée en fonction de la géologie des sols et de leur exposition aux pollutions. Le chlorure a des bienfaits pour notre santé : notre régime alimentaire devrait nous fournir environ 600 milligrammes de chlorure par jour.
La concentration maximale légalement autorisée de chlorure dans l’eau est de 250 milligrammes par litre (mg/l). En 2016, la concentration de chlorure dans l’eau distribuée par l’INASEP a varié de 5 à 172 mg/l.

Le chrome est un métal dur qui existe principalement sous la forme de traces dans la plupart des minéraux qui constituent la croûte terrestre. Il est très utilisé, entre autres, pour la fabrication d’équipements métalliques, mais aussi dans l’industrie du textile et de la photographie. La présence éventuelle de chrome dans l’eau peut être due aux rejets des eaux usées industrielles.
Selon la législation en vigueur, la teneur de l’eau du robinet en chrome est limitée à 50 microgrammes par litre (µg/l). En 2016, cette teneur n’a pas dépassé 0,8 µg/l dans l’eau distribuée par l’INASEP.

Les bactéries coliformes sont des micro-organismes que l’on trouve notamment dans les intestins des êtres humains et des animaux. Pourtant, l’origine des coliformes n’est pas fécale au sens strict puisqu’ils existent aussi dans l’environnement (sols, végétaux). La présence éventuelle de coliformes dans l’eau peut être due à un dysfonctionnement lors du traitement de potabilisation de l’eau, à une durée trop longue de stagnation de l’eau potable dans les canalisations ou encore à l’intrusion de bactéries dans l’eau potable (exemple : pollution).
La législation en vigueur impose l’absence totale de coliformes dans l’eau du robinet. L’INASEP veille systématiquement au respect de cette norme.

La conductivité traduit la capacité d’une matière à faire passer le courant électrique. En fonction de sa concentration en sels minéraux, l’eau est plus ou moins conductrice.

Le cuivre existe naturellement en grande quantité dans la croûte terrestre. Il entre dans la composition de nombreux équipements métalliques. Il peut arriver que des particules de cuivre se détachent des conduites des installations intérieures et apparaissent dans l’eau du robinet.
En quantité inférieure à la norme légale de 2000 microgrammes par litre (µg/l), le cuivre contenu dans l’eau n’est pas néfaste pour la santé. Il peut cependant présenter l’inconvénient de tâcher le linge ou de donner à l’eau un goût désagréable. En 2016, la quantité de cuivre dans l’eau de l’INASEP n'a pas dépassé 1025 µg/l.

Les cyanures existent à l’état naturel. Ils sont fréquemment utilisés sous forme de composés (exemple : cyanure d’hydrogène) dans le secteur de l’industrie chimique. En général, les eaux contiennent naturellement très peu de cyanures, leur présence éventuelle étant essentiellement due aux rejets agricoles et industriels.
Selon la législation en vigueur, la teneur de l’eau du robinet en cyanures est limitée à 50 microgrammes par litre (µg/l). En 2016, la concentration en cyanures de l’eau distribuée par l’INASEP n’a pas dépassé 1 µg/l.

La dureté de l’eau correspond à la quantité de calcium et de magnésium dissous dans l’eau. Elle est exprimée en degrés français (°f) : 1°f = 4 milligrammes de calcium par litre ou 2,4 milligrammes de magnésium par litre. On distingue les eaux « douces » (moins de 20 °f), « mi-dures à dures » (entre 20 et 30 °f) et les eaux « très dures » (plus de 30°f).
Une eau très dure ne présente aucun risque pour la santé mais peut entraîner des désagréments tels que l'entartrage des tuyauteries et des appareils électroménagers, ou encore la nécessité d'utiliser davantage de produits détergents pour le nettoyage. Une eau très douce, à l’inverse, peut avoir un effet corrosif sur les canalisations et conduire à la présence, dans l’eau, de particules métalliques issues des conduites. C’est pourquoi une eau trop douce est paradoxalement appelée « eau agressive ».
Il n’existe pas de norme légale maximale pour la dureté de l’eau. La dureté en cas d'adoucissement doit impérativement être supérieure à 15 °f. En 2016, la dureté de l’eau distribuée par l’INASEP a été comprise entre 2 et 44 °f.

Les entérocoques traduisent une pollution fécale de l’eau mais ne sont généralement pas considérés comme pathogènes (pouvant provoquer la maladie). Les entérocoques étant plus résistants que d’autres bactéries à l’égard des conditions climatiques ou de certains processus de traitement de l’eau, leur absence des analyses est un bon indicateur de qualité : elle signifie que l’eau est exempte d’autres contaminations bactériologiques éventuelles.
Conformément à la législation en vigueur, l’INASEP veille en permanence à l'absence d'entérocoques dans la composition de l’eau distribuée.

Les bactéries Escherichia Coli appartiennent à la famille des coliformes. Elles indiquent une pollution microbiologique et fécale de l’eau. Conformément aux paramètres de potabilité, leur présence dans l’eau de distribution n’est absolument pas tolérée (0/100 ml).
Par conséquent, l’INASEP veille en permanence à ce que l'eau qu'elle distribue soit dépourvue de bactéries Escherichia Coli.

Le fer entre dans la composition naturelle de nombreuses roches. Avec le manganèse, il fait partie des éléments métalliques les plus abondants dans la nature. Le fer est un élément indispensable au bon fonctionnement de l’organisme : il intervient dans la formation de l’hémoglobine, protéine chargée de transporter l’oxygène dans le sang. En moyenne, nous avons besoin d’environ 10 mg de fer par jour.
La législation en vigueur impose une norme maximale à 200 microgrammes de fer par litre d’eau (µg/l). Au-delà de cette norme, le fer n’est pas nécessairement nocif pour la santé. Cependant, il pourrait entraîner une coloration brunâtre ou rougeâtre de l’eau et laisser des tâches sur le linge. A l’INASEP, le fer fait l’objet d’un traitement de potabilisation dans certains captages (principalement dans les communes du Sud-Est de la province de Namur gérées par l'INASEP) : c’est la déferrisation. En 2016, la teneur en fer de l’eau distribuée par l’Intercommunale n’a pas dépassé 130 µg/l.

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Le fluorure désigne le fluor combiné à d’autres éléments. On parle par exemple de fluorure de calcium, de fluorure de sodium, etc. En général, le fluorure est naturellement présent dans l’eau. On le retrouve également parfois dans les aliments sous forme de traces.
Consommé avec modération, c’est-à-dire, sans dépasser les 1500 microgrammes par litre (µg/l) – soit 1,5 mg/l – réglementaires en ce qui concerne l’eau de boisson, le fluorure est bénéfique pour la santé. En 2016, la quantité de fluorure dans l’eau de l’INASEP a oscillé entre 12 et 328 µg/l.

Bien que les HAP puissent avoir une origine naturelle (exemple : feu de forêt), ils résultent  essentiellement de l’activité humaine (exemples : pétrole, hydrocarbures, etc).
Ainsi, selon la législation en vigueur, la quantité de HAP dans l’eau du robinet ne doit pas dépasser 0,1 microgramme par litre (µg/l). En 2016, la quantité de HAP dans l'eau de l'INASEP n'a pas dépassé 0,007 µg/l.

Le magnésium existe en abondance dans la nature. Avec le calcium, il contribue à la dureté de l’eau.  Le magnésium a de nombreux bienfaits pour la santé humaine, dont celui de limiter l’anxiété et l’hypersensibilité au stress. Il favorise également la transmission neuromusculaire. Les besoins en magnésium chez l’adulte sont estimés à 5 - 7 mg/kg/jour.
La concentration de l’eau en magnésium n’est soumise à aucune norme minimum légale. Cependant, elle est limitée à 50 mg/l au maximum. En 2016, la concentration en magnésium de l’eau distribuée par l’INASEP a varié entre 1,5 et 40 mg/l.

A l’image du fer, le manganèse est l’un des composants principaux des ressources terrestres. Malheureusement, il peut aussi provenir de déchets industriels. Le manganèse est un oligo-élément indispensable au fonctionnement de notre organisme : il intervient notamment dans la croissance et le métabolisme des lipides et des glucides. Les besoins journaliers en manganèse pour un adulte sont estimés à environ 2 à 5 mg par jour.
Dans l’eau du robinet, la quantité de manganèse ne doit pas dépasser le seuil maximum légal de 50 microgrammes par litre (µg/l). En quantité inférieure ou égale à cette norme, le manganèse ne présente aucun risque pour la santé. Néanmoins, comme le fer, il peut causer un aspect brunâtre ou noirâtre de l’eau et tâcher le linge. En 2016, la teneur en manganèse de l’eau distribuée par l’INASEP n’a pas dépassé 22 µg/l.
A l'image du fer, le manganèse fait l'objet d'un traitement spécifique : c'est la démanganisation. Certains captages du Sud-Est de la province de Namur gérés par l'INASEP font l'objet d'un traitement de démanganisation.

Le mercure est un élément naturel peu présent dans la croûte terrestre.
La législation en vigueur exige que la présence de cet élément dans l’eau de distribution ne dépasse pas 1 microgramme par litre (µg/l). En 2016, les analyses réalisées sur l'eau de l'INASEP ont indiqué une concentration maximale en mercure < 0,05 µg/l.

A l’état naturel, le nickel est présent dans l’environnement en très petite quantité. Il est très utilisé dans le monde de l’industrie, notamment pour la production d’objets métalliques.
La norme légale à ne pas dépasser concernant la teneur en nickel de l’eau est de 20 microgrammes par litre (µg/l). Une teneur inférieure ou égale à cette norme ne présente aucun risque pour la santé. En 2016, la concentration en nickel de l’eau distribuée par l’INASEP n’a pas dépassé 5,4 µg/l.

Le nitrate existe dans notre alimentation quotidienne (par exemple, dans certains fruits et légumes). Il est également présent dans les engrais utilisés pour l’agriculture. L’épandage excessif d’engrais sur les sols agricoles engendre le risque d’une concentration trop élevée de nitrate dans l’eau. C’est pourquoi l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a fixé la concentration maximale de nitrate dans l’eau à 50 mg/l.
Des teneurs inférieures ou égales à cette norme ne présentent aucun danger, y compris pour les femmes enceintes et pour les nourrissons. En 2016, la concentration en nitrate de l’eau distribuée par l'INASEP n'a pas dépassé 47 mg/l. Lorsque les teneurs sont supérieures à cette norme, il se peut que l'eau produite fasse l'objet d'un traitement spécifique : c'est la dénitratation. Seul un captage fait l'objet de ce type de traitement à Hulsonniaux.
En savoir plus :

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Protect'eau, la protection des ressources en eau de la pollution par le nitrate

Le nitrite fait partie de la composition naturelle des sols, des eaux et des végétaux. Cependant, sa concentration y est très faible. Dans le corps humain, le nitrite résulte notamment de la transformation du nitrate dans l’estomac.
Dans l’eau de distribution, une quantité de nitrite supérieure à la norme légale maximale de 0,50 mg/l peut s’avérer nocive pour la santé. En 2016, la teneur en nitrite de l’eau distribuée par l’INASEP n'a pas dépassé 0,11 mg/l.

Les pesticides sont des produits phytosanitaires qui regroupent un ensemble de substances chimiques destinées à protéger les plantes des organismes nuisibles. L’usage de ces produits est aujourd’hui strictement réglementé, notamment à proximité des zones de captage d'eau.
La limite admissible de la concentration totale de l’eau en pesticides est de 0,5 microgrammes par litre (µg/l), soit 0,0005 mg/l. En-dessous de cette norme légale, les pesticides contenus dans l’eau de distribution présentent peu de risques pour la santé humaine. En 2016, la concentration en pesticides de l’eau fournie par l’INASEP n'a pas dépassé 0,094 µg/l.
La technique de traitement couramment employée pour éliminer les pesticides fait appel aux filtres à charbon actif.

Le pH désigne la teneur de l’eau en ions hydrogènes. Il peut être compris entre 0 et 14 :
•    Si le pH se situe entre 0 et 6, l’eau est acide;
•    Si le pH se situe entre 8 et 14, l’eau est basique ;
•    Si le pH se situe aux alentours de 7, le pH est neutre.
Le pH peut avoir des effets sur la dureté de l’eau. Un pH très acide a tendance à amoindrir les effets du calcaire tandis qu’un pH très basique a plutôt tendance à les amplifier (apparition de tartre).
La marge acceptable du pH de l’eau potable est comprise entre 6,5 et 9,5. En 2016, le pH de l’eau fournie par l’INASEP se situait entre 5,89 et 9,06.

Le phosphore est un élément naturel que l’on retrouve, entre autres, dans le sol. Il est indispensable à la croissance des végétaux. Son utilisation est très similaire à celle du nitrate : le phosphore sert principalement d’engrais chimique dans les activités agricoles et industrielles.
Essentiel au bon fonctionnement de l’organisme, le phosphore n’est soumis à aucune limite légale de quantité dans l’eau de distribution.

De nos jours, le plomb fait l’objet d’une attention particulière. Pour des questions de santé, les normes en la matière sont de plus en plus strictes. Ainsi, la norme légale maximale concernant la quantité de plomb dans l’eau du robinet a récemment été fixée à 10 microgrammes par litre (µg/l). En 2016, la teneur en plomb de l’eau distribuée par l’INASEP n’a pas dépassé 7,4 µg/l.
De plus, pour garantir la qualité constante de l’eau que nous vous fournissons, l'INASEP s'est engagée dans une importante campagne de remplacement des raccordements en plomb encore présents sur réseau de distribution, celle-ci est complètement terminée depuis mi-année 2014.

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Le potassium est un élément naturellement présent dans l’eau mais peut également provenir de l’activité humaine (exemples : mines de sel, industrie du verre, engrais). A l’image du magnésium, il assure, entre autres, le bon fonctionnement du système nerveux. C’est l’élément qui nous permet, par exemple, de contracter nos muscles et de combattre les crampes. Pour un adulte, il est recommandé de consommer 3 à 5 g de potassium par jour.
La quantité de potassium dans l’eau n’est soumise à aucune norme minimale ou maximale. En 2016, la concentration de l’eau de l’INASEP en potassium a varié entre 0,1 et 6 mg/l.

Le sodium est un sel minéral qui a pour rôle de maintenir l’hydratation équilibrée de notre corps. Il est présent à des teneurs variables dans tous les types d’eaux, qu’elles soient souterraines ou de surface. Un adulte doit en consommer près de 3 g par jour au total.
Dans l’eau de distribution, la quantité de sodium dans l’eau ne doit pas dépasser 150 mg/l. En 2016, la teneur de l’eau en sodium a oscillé entre 3 et 63 mg/l.

Le sulfate est un composé naturel qui correspond à la présence de souffre dans l’eau. S’il est consommé à trop fortes doses (plus de 1000 milligrammes par litre), le sulfate peut avoir un effet laxatif.
C’est pourquoi la teneur de l’eau de distribution en sulfate est limitée à 250 milligrammes par litre (mg/l). En 2016, la concentration en sulfate de l’eau de l’INASEP a varié entre 2 et 68 mg/l.

La turbidité mesure la présence de matières en suspension dans l’eau. En général, ces matières sont de toutes petites particules telles que des débris de roche ou des micro-organismes. Ce sont ces particules qui confèrent à l’eau un caractère plus ou moins trouble : un aspect très trouble – voire opaque – signifie que la turbidité de l’eau est très élevée. Généralement sans danger pour la santé, la turbidité de l’eau doit être contrôlée pour des questions de confort de consommation de l’eau. Elle s’exprime en Unité de Turbidité Néphélométrique (UTN), en anglais : Nephelometric Turbidity Unit (NTU).
La turbidité doit être acceptable pour le consomateur. En cas de traitement d'eau de surface, le fournisseur vise une valeur paramétrique ne dépassant pas 1 NTU au départ des installations de traitement.

Le zinc est un composé chimique métallique naturellement présent dans l’environnement mais sa concentration dans les eaux naturelles est généralement faible. Le zinc est essentiel au bon fonctionnement de l’organisme : pour un adulte, les besoins quotidiens en zinc varient en moyenne de 4 à 10 mg par jour. Au départ des installations de traitement (c’est-à-dire, après la potabilisation de l’eau et avant son arrivée dans les installations de l’usager), la norme légale maximale pour la quantité de zinc dans l’eau est de 200 microgrammes par litre (µg/l).
Néanmoins, on estime que la quantité de zinc dans l’eau au robinet peut être supérieure à 200 µg/l à cause de la présence éventuelle de zinc dans les matériaux qui composent les installations intérieures. Pour cette raison, la norme maximale est de 5000 µg/l en ce qui concerne l’eau sortant du robinet.
Une concentration en zinc inférieure ou égale à cette norme est sans danger pour la santé. En 2016, les analyses réalisées par l’INASEP sur l’eau sortant des robinets de ses usagers ont révélé une teneur en zinc ne dépassant pas 1400 µg/l.

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